Bonsoir,
Mimi2b, je t'accorde pleinement que le vol stationnaire au cours du nourrissage, si bref soit-il, est plus facile à cadrer qu'un vol normal : tu as entièrement raison !
D'autant que les hirondelles ont en général un vol très déroutant car elles changent de direction sans qu'on s'y attendent, et en conservent une en droite ligne peu longtemps.
Note que ce midi, je me suis fait piéger par un martin-pêcheur (une flèche !) volant au ras de l'eau de la Loire et venant droit sur moi : le temps de faire le point dessus au Trio d'Inferno (D300s + TC-14 EII+ AF-S 4/300 = 5,6/630 mm), et il avait pris un virage à angle droit pour me passer sous le nez à moins de trois mètres. Pas d'affût (je n'en fais jamais). Tant pis, ce fut une vision superbe en plein soleil…
Maintenant, on passe aux choses sérieuses : tu demandais dernièrement si les martinets étaient faisables.
Je réponds oui absolument, pour peu qu'on utilise une optique et un boîtier à l'AF très réactif (minimum D200), et l'on obtient un taux de réussite de l'ordre de 85 %.
Reste à choisir de belles lumières si possible mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais eu le bonheur de "faire" un accouplement ou un nourrissage en vol. Je sais que ça a été fait depuis peu, et je suis convaincu qu'il suffit d'y consacrer du temps.
Et, rassure-toi, le 1/8000
e n'est pas nécessaire. Tu peux donc commander en toute quiétude le nouveau D750 qui s'arrête "bêtement" à 1/4000
e de seconde !…
En voici six, déjà anciens (cette année, je n'ai rien fait du tout !), et il y en a des centaines d'autres…
Vous imaginez tous bien évidemment que les photos sont recadrées (entre 33 et 55 %).
La dernière montre un adulte la gorge gonflée : ce sont des boulettes constituées de milliers d'insectes et arachnides formant ce qu'on appelle le plancton aérien, destinées au nourrissage du ou des jeunes. J'ai une autre image où la gorge est tellement gonflée qu'on dirait Elephant-man-martinet (malheureusement moins nette) !