Pour moi, la question du piqué se pose de manière totalement différente selon que l'on parle du piqué d'une photo ou du piqué d'un objectif.
On considère généralement que le piqué d'une photo est quelque chose de subjectif: l'image peut avoir un piqué satisfaisant, manquer de piqué ou être trop piquée (portrait en particulier), suivant l'objectif
poursuivi.
Par contre, le piqué d'un objectif est quelque chose d'objectif
qui se mesure.
Pour le mesurer, on fait des photos. Il faut donc un capteur, ou une pellicule, qui interviennent dans le résultat.
Pour que les mesures soient comparables, il faut des normes (mise au point, quantité de lumière, etc...). Le labo de DXO fait les mesures pour la plupart des magazines photo francophones et publie ces résultats sur le site DxoMark, à la fois sous forme d'articles (en anglais, bien que Dxo soit une société française) et dans une base de données. Ce qui permet à chacun de faire les comparaisons qui l'intéresse. C'est un outil incroyable, d'autant qu'il est accessible gratuitement au particulier et traite d'une quantité de boîtiers (numériques) et d'objectifs impressionnant (presque tous ceux qui sont récents).
Pour revenir à la problématique initiale, pour moi, on n'achète pas un zoom trans-standard pour son piqué, mais pour l'aspect pratique.
Sur Dx, on trouve des trans-standard légers, peu encombrants, à des prix très raisonnables, qui permettent de faire la majeure partie des prises de vues que l'on souhaite.
Les photographes qui font preuve de goût, privilégient le choix des sujets, la composition de l'image, la maîtrise de la lumière font sans aucun doute de très belles photos avec.
L'unique fanatique du piqué que je connaisse fait de l'argentique avec un leica à mise au point manuelle et des objectifs zeiss. C'est un point de vue particulier, mais je défie quiconque de faire des photos aussi piquées avec un trans-standard sur un Dx.
JLL