J'avoue que le format carré ne me convainc pas du tout.
La présence de la vaste étendue aqueuse en bas de l'image oblige le lecteur à chausser ses bottes s'il veut entrer dans l'image et ça le dissuade d'aller plus loin dans la lecture. La berge et son patrimoine immobilier, dont la restitution est loin de démériter, en sont rejeté d'autant plus loin et perdent de leur présence. Quant au dénivelé lui-même, sujet supposé de l'image, il en devient anecdotique, à peine révélé par sa ligne de rupture et un peu d'écume. Le traitement dramatique du ciel attire cependant les yeux vers le haut et évite ainsi de boire la tasse. De toute façon, entre deux crises d'éternuements pour cause de pieds mouillés, le lecteur se détourne et s'en retourne au chaud se mijoter un grog bouillant.