Le menu Contrôleur du boitier ne permet de piloter que deux flashes (ou deux groupes de flashes, mais avec un réglage identique pour chaque flash dans le groupe). Avec un seul flash par groupe, donc un réglage individualisé par flash, c'est donc un maximum de 2 flashes au total.
Si tu veux en utiliser plus de deux, c'est possible, bien entendu.
Dans ce cas, le ou les flashes qui éclairent le fond seront réglés en mode manuel, et déclenchés par leur cellule optique intégrée (mode SU4 ou mode Servo, ou mode S2, le nom varie selon la marque mais la fonction est identique), et réglés en premier, une fois pour toutes. Il n'y aura en principe plus besoin de modifier ces réglages, sauf peut-être à la marge. Tu disposes donc encore de la possibilité de piloter deux flashes par le boitier et son menu e3, pour éclairer le sujet principal (c.a.d. le verre et ses glaçons), ce qui devrait être largement suffisant.
Certains contrôleurs externes, Nikon SU 800 ou Yongnuo YN 622 TX par exemple, permettent de piloter jusqu'à 3 groupes ; il y a aussi le Contrôleur Phottix Odin II, qui permet de piloter jusqu'à 5 groupes. Mais pour le type d'images que tu souhaites faire, ça ne me paraît pas nécessaire de passer à ces systèmes : 1 ou 2 flashes sur le sujet principal, plus 1 ou 2 flashes pour éclairer le fond en mode SU4, devraient très largement répondre à tes besoins.
Comme l'indique "blaise1957", tu peux même commencer par un seul flash et un réflecteur pour le sujet, et éventuellement un deuxième flash pour éclairer le fond. L'idée générale est de commencer "simple", avec un minimum de sources, pour simplifier l'équation (une source = quatre variables : puissance, hauteur, angle latéral et distance... sans compter le choix entre les différents modeleurs de lumière...)
Le Nombre Guide ("NG") est une information essentielle pour comprendre le principe de l'éclairage au flash. Le NG est égal à la multiplication Distance en mètres et Diaphragme. Si, par exemple, ton flash a un NG de 30 (à focale 35mm et ISO 100 *), ça veut dire que, à 100 ISO, tu obtiens une exposition correcte à 1 mètre et f/30 ou à 4 mètres et f/7.5, ou à 8 mètres et f/3.5. On voit immédiatement que, plus la distance flash/sujet est courte, plus la puissance d'éclairement est élevée. Donc si tu positionnes ton flash à 1 mètre du sujet, ou même à 50cm (NG30 = 0,50 x f/60) , tu n'auras aucun problème de puissance du flash, et tu seras même amené à la réduire.
(*) Attention aux spécifications du NG. Il est très facile d'afficher un NG élevé, qui ne retranscrit pas la puissance réelle d'un flash. Il faut bien vérifier qu'il s'agit d'un NG à 100 ISO (à 200 ISO, le NG est 1.4x plus élevé, à 400 ISO il est 2x plus élevé...), à une certaine longueur focale, et couvrant un capteur de mêmes dimensions, DX ou FX.
Pour ses flashes, Nikon indique un NG pour un objectif de 35mm. Le flash SB 910 a ainsi un NG de 34 à 35mm et 100 ISO, couverture d'un capteur FX... mais aussi un NG de 49 à 105mm, et un NG de 53 à 200mm (100 ISO, couverture FX).
Pour une couverture de capteur DX, le NG du SB 910 passe à 40 (35mm), 51.5 (105mm) et 54 (200mm).
Ces chiffres donnent une bonne base comparative du NG, à conditions comparables.
Si on te dit que tel flash "XY" a un NG de 58 à 200mm, 100 ISO, capteur DX, cela signifie que la puissance de ce flash XY est très comparable à celle du flash Nikon SB 910 pris en exemple (NG 54 à 200mm, 100 ISO).
Entre un NG 54 et un NG 58, en supposant encore que les chiffres soient fiables dans les deux cas, ce qui n'est pas acquis, la différence de puissance entre un NG54 et un NG 58 est infime, moins de 1/3 de diaph.