Bonjour,
Il est communément admis que la photographie numérique ne coûte rien ou pas grand chose. Pour évaluer le coût de revient d'une épreuve il faut, à mon avis, prendre en compte:
-Le prix du matériel de p.de v.(renouvellement de plus en plus fréquent), ordinateur, écran calibré ou non.
-Abonnement, coût d'un site payant etc...
-Pour un amateur le travail n'est pas pris en compte et généralement basé sur le bénévolat.
-le coût de l'impression
-Dans le cas d'une exposition, le prix de la présentation (cadres, Marie Louise, habillage de ces horribles grilles
proposées un peu partout dans des lieux quasi inadaptés)
-Eventuellement coût des invitations et affiches.
-Il n'est pas rare de voir des intermédiaires empocher des subventions et ne pas indemniser les exposants.
-A partir du moment ou une collectivité profite des créations d'un prestataire il me semble normal que la
totalité des frais d'expo soient pris en charge.
Ceci dit, il est rare qu'une photographie contemporaine se vende, l'énorme majorité des professionnels vit
de travaux alimentaires, quand aux amateurs, on peut toujours rêver....
Il m'arrive d'offrir des photographies à des personnes que j'apprécie, s'il s'agit d'en vendre il ne faut surtout pas
disqualifier son travail en le proposant à un prix dérisoire.
Un tirage argentique est généralement coté deux fois plus cher qu'une impression.
Une base de prix pour un tirage argentique n.et b. en 24x36 cm: 200 euros, le double en 40x60cm.
Très important: Il faut précieusement garder toutes les factures, matériel et produits dans la perspective d'un contrôle fiscal.
Bon courage !
www.photosleon.fr/