On a tous commencé comme ça : partir sans projet en tête, et espérer tomber par hasard ou par chance sur le "bon" spot au bon moment. Le corollaire de la photo au-petit-bonheur-la-chance, c'est qu'il faut charger le sac en matériel, pour avoir le bon sous la main au bon moment.
Avec la pratique, on évolue. On part plus souvent avec un projet bien clair en tête, pensé et même repéré à l'avance, et dans ce cas un boitier + un seul objectif, correspondant au projet, suffisent.
Et d'autre part on se "spécialise" dans certains types d'images, correspondant à notre vision esthétique, ce qui permet d'être beaucoup plus sélectif sur le matériel à emporter : pas besoin de polyvalence si on affectionne les paysages au grand angle ou les portraits sur le vif ou les scènes de rue, etc. 1 ou 2 ou maximum 3 optiques suffisent, et pas forcément des zooms.
Ce n'est pas évident au début mais, sur une base intuitive, ou moyennant une approche plus "scientifique", avec des statistiques calculées sur les x milliers d'images réalisées, on arrive assez vite à comprendre.
Ou bien on ne se pose pas de questions et on se paie un 18-200 qui, seul, couvre 90% des besoins.