Je suis d'accord avec ça.
L'expression intense du modèle se suffit à elle-même et permet l'émotion, qu'on la comprenne ou pas, qu'elle doit amoureuse ou pas. On n'a pas besoin de le savoir, l'important est qu'elle soit présente.
Bien sûr, il ne s'agit pas de faire n'importe quoi à la va-vite : le noir et blanc est aussi très beau, l'éclairage est réussi.
Dans l'exemple du lien, il y a le cordon du déclencheur, la marque des pinces et du bord de la plaque : rien de tout cela ne gêne la perception de la vie saisie dans son intensité. En présence du portrait de groupe, l'émotion fonctionne à 100% aussi ( pour moi).
Je ressens donc l'inverse de ce que dit Marcc : l'histoire à deviner existe, il y a plusieurs versions possibles, et je trouve la photo réussie parce que les petites imperfections volontaires n'empêchent pas l'émotion de passer et qu'elles renseignement sur autre chose, une autre présence.