Bon, bon, bon...
Puisque j'ai jeté dans la marre un pavé plus gros que ne je pensais, il est temps d'en calmer les remous.
Il y avait à l'origine une polémique sur la corpulence jugée insuffisante des mannequins de mode dont vous trouverez sans peine la trace en tapant "mannequins trop maigres" dans votre moteur de recherche préféré.
Un
article du Figaro emploie textuellement l'expression "l'apologie de l'anorexie", que j'ai reprise telle quelle, et cite les IMC minimum réglementaire en dessous desquels les sites éditeurs peuvent être poursuivis.
Je ne vous cacherais pas que j'ai trouvé cet étalage politico-médiatique excessif et déplacé face à la situation des personnes dont l'anorexie avérée relève réellement de la pathologie. Soit ces femmes sont volontaire pour exercer le métier de mannequin et assument leurs choix, soit l'affaire relève de la traite d'humains et donc du pénal et non de la santé publique. Toujours est-il que nos dirigeants bien-pensants ont légiféré, emporté par l'élan international de solidarité envers les mannequins "victimes" de sous-nutrition chronique. Au passage et de la même veine, on aurait aussi pu s'inquiéter de la situation alimentaire alarmante des jockeys, mais apparemment, ce n'était pas assez médiatique.
Donc face aux mensurations de rêve d'anna, j'ai cru malin de faire allusion à ladite polémique et aux sanctions légales menaçant les éditeurs & publieur de photos de femmes très minces ; toute la question se situant où chacun situe la frontière entre "très" et "trop".
Apparemment, j'ai eu tord et vous présente toutes mes excuses.